GUIDE SOMMAIRE DES RECHERCHES CONCERNANT LES MILITAIRES
Conformément aux dispositions de la loi sur les archives du 3
janvier 1979, un dossier de personnel n'est communicable que 120 ans
après la naissance de l'intéressé.
Il n'existe pas de fichier alphabétique général
des militaires ayant servi dans l'armée française.
Sans un minimum de renseignements précis (nom, prénoms,
date et lieu de naissance, régiment, grade...) le chercheur
s'expose à une démarche et, le cas échéant,
à des frais inutiles.
1. OFFICIERS GÉNÉRAUX:
Cinq séries chronologiques, plus une pour les officiers
généraux assimilés.
Ce n'est à partir du milieu du 18ème siècle
qu'apparaissent des dossiers individuels.
Usuels :
Chronologie historique-militaire de M. Pinard, notices biographiques
des origines à 1762
Dictionnaire biographique des généraux et amiraux
français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814)
2. OFFICIERS
- à partir de 1705, revues d'inspection classées par
régiment (série Xb infanterie, Xc cavalerie),
- en 1715, contrôles collectifs par grade et par régiment
(renseignements très succincts : nom, grade)
- à partir de 1762, contrôles par régiment
- à partir de 1740, dossiers de demandes de grâces,
classés alphabétiquement, mais comportant de nombreuses
lacunes ; état civil rarement précisé.
L'indication du régiment dans lequel l'officier a servi est
souvent indispensable
- de 1779 à 1790, série de pensions sur le trésor
royal, répertoire alphabétique
- de 1791 à 1848, dossiers au sens actuel du terme ; classement
alphabétique à partir de 1801, le même personnage
peut avoir également un dossier de pension,
- de 1848 à 1969, plusieurs séries de pensions puis
séries numériques
Les dossiers des officiers (active ou réserve) rayés des
cadres après 1969 sont conservés par le BCAAM de Pau
NOTA :
1) Les renseignements sur les officiers qui ont quitté le
service entre 1792 et 1798, se trouvent souvent aux Archives
nationales, dossiers des comités militaires (séries AFII
et AFIlI).
2) Les dossiers de pensions et les dossiers postérieurs à
1848 sont classés selon la date de fin des services. C'est donc
ce renseignement qui permet une identification rapide.
Troupes des colonies
Officiers et soldats au 18ème siècle :
Archives conservées par le Centre des Archives d'Outre-mer
d'Aix-en-Provence (registres D 2c, dossiers E colonies et EE)
3. SOUS OFFICIERS ET HOMMES DE TROUPE
La trace d'un sous-officier ou soldat peut être retrouvée
à Vincennes, à partir de 1716 et jusqu'à 1875
environ, uniquement si le régiment dans lequel il a servi est
connu (à l'exception des militaires pensionnés de 1801
à 1914)
Les "contrôles" de militaires du rang ne commencent qu'à
partir de 1716. Il est donc impossible de reconstituer la
carrière militaire d'une personne qui aurait servi avant cette
date.
Jusqu'en 1786, les contrôles sont dépourvus de tables
alphabétiques.
Pour retrouver facilement un militaire il est préférable
de connaître sa compagnie (le nom de son capitaine).
Après 1786, une table alphabétique est placée
à la fin de chaque volume.
La série R des archives départementales permet,
éventuellement, à partir des registres du recrutement, de
connaître le régiment et la date d'incorporation d'un
conscrit. Cette série existe avec des lacunes (variables selon
les départements) depuis 1793 environ.
La série de contrôles postérieure à 1875 n'a
pas été conservée on ne dispose dès lors
que des registres du recrutement détenus par les archives
départementales.
Le SHAT ne détient pas les dossiers des militaires non officiers
de la guerre 1914-1918
Ni aucun instrument de recherche permettant leur identification.
L'état des services : (affectations, campagnes, blessures,
actions d'éclat, citations, décorations) doit être
recherché auprès des archives départementales du
lieu de recrutement.
- Militaires nés entre 1847 et 1910, classes 1867 à 1930
: archives départementales du lieu de résidence de
l'intéressé lors de son incorporation (domicile à
l'âge de 20 ans)
*pour les militaires recensés en Algérie : Centre des
Archives d'Outre-mer (29 chemin du moulin Detesta, 13090
AIX-EN-PROVENCE)
*pour les français recensés à l'étranger :
Centre des archives diplomatiques (17 rue de Casterneau, BP 1033, 44036
NANTES CEDEX 01)
- Militaires nés entre 1911 et 1950, classes 1931-1970 : Bureau
Central d'Archives Administratives Militaires (caserne Bernadotte -
64023 PAU CEDEX).
Un fichier alphabétique des morts pour la France des guerres de
1914-1918 et 1939-1945, est conservé par le Ministère de
la défense, Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des
Archives (37 rue de Bellechasse, 75700 PARIS).
Ce service peut préciser le département de recrutement,
le régiment, les date et lieu de décès ou de
disparition, le lieu d'inhumation.
- à partir de la classe 1971 : Bureau du service national dont
dépend l'intéressé.
Légion étrangère
Suivant la date de fin des services :
- avant 1909, SHAT, registres matricule, série 48Yc
- après 1909, Commandement de la Légion
étrangère, Bureau des anciens, BP 38, 13998, MARSEILLE
ARMÉES
DIVERS
Le Service historique de l'armée de terre détient
exclusivement les archives de l'armée régulière
française ; les services accomplis dans la garde nationale ou
dans la garde nationale mobile (1870-1871) se retrouvent aux archives
départementales. (Sauf les officiers…).
La médaille de Sainte-Hélène fut instituée
en 1357 par Napoléon III pour être décernée
à tous les survivants des guerres de la Révolution et de
l'Empire, français et étrangers. On ne peut
retrouver la trace d'un titulaire que si le régiment dans lequel
il a servi est connu.
Les zouaves pontificaux formaient un corps de volontaires au service du
Pape, qui n'appartenait pas à l'armée française.
Se renseigner auprès des Archives secrètes vaticanes,
00120 CITE DU VATICAN.
Concernant les Volontaires de l'Ouest en 1870-1871 (ex-zouaves
pontificaux) : Association du général de Sonis, 28140
LOIGNY LA BATAILLE
Les douaniers ne sont pas militaires. Se renseigner auprès du
Centre de documentation historique du musée des douanes (BP 60,
33024 BORDEAUX Cedex)
Les cantinières, au même titre que d'autres fournisseurs,
étaient des entrepreneurs privés autorisés
à exercer leurs activités auprès des troupes.
Elles n'étaient pas employées militaires, et
n'apparaissent donc pas dans les effectifs. (Sauf 204
cantinières).
Les infirmières et ambulancières pendant la guerre
1914-1918, n'étaient pas militaires. Se renseigner auprès
du Centre des archives de la Croix rouge, 19 rue de la Paix, 1202
GENÈVE, SUISSE.
Le Service historique de l'armée de terre n'effectue pas de
recherches par correspondance. Les recherches doivent être
entreprises personnellement à Vincennes ou par
l'intermédiaire d'un représentant.
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Remarques personnelles (suite à questions posées à
un archiviste) :
C'est un résumé sommaire, recopié mot à
mot, officiel au 1er janvier 2005, d'un guide qui est donné aux
lecteurs.
Les documents de ce type, antérieurs à 2005 sont
obsolètes (en particulier les documents qui disent que l'on peut
faire des recherches par correspondance et ceux liés aux
horaires).
Cependant :
Certaines recherches peuvent être faites exceptionnellement par
correspondance avec l'accord de la Direction.
Dans ce qui précède en ce qui concerne l'armée
« non régulière », comme la garde mobile et
les « civils employés par l'armée », il
existe quelques dossiers, exemples :
Les dossiers de 204 cantinières
Les dossiers des officiers de la Garde Nationale (et de la Garde
Nationale Mobile).
Et autres dossiers ….. Qui peuvent être aussi aux Archives
Nationales.
Les JMO (Journal de Marche et Opération) de la guerre 14 / 18
sont en cours de microfilmage. Les JMO sont utiles par exemple pour
voir les circonstances de la mort d'une personne, mais avant il faut
consulter le registre matricule de la personne aux Archives
Départementales.
Attention dans le cas de régiment d'artillerie il est souvent
difficile de refaire le parcours d'un militaire pendant la guerre 14 /
18 (car le registre matricule ne donne pas la compagnie), ces
régiment d'artillerie changeaient de place tous les jours et les
compagnies étaient dispersées. Mais le livret militaire
donne la compagnie.
Dans les JMO on peut trouver le nom d'une personne qui a
été tuée ou qui a été
déclarée disparue sauf en cas de disparitions massives.
(Les officiers sont en général cités).
On peut acheter un microfilm de JMO
Pour les recherches militaire le meilleur des guides est dans le guide
de recherche des familles par Bernard Gildas et surtout le guide que
Bernard Gildas a fait pour les Archives de la série R aux
Archives Départementales de l'Aube.
On trouve ce guide au SHAT.
De même on trouve au SHAT toutes les sources de la série R
dans tous les départements, hélas il n'y a rien pour les
Deux Sèvres et pour la Vienne.
Mais à partir de sources complètes on peut se faire une
idée de ce que l'on devait trouver en série R aux
Archives de Niort donc de ce que l'on ne trouvera jamais … (comme les
gardes mobiles de la guerre 1870).
Message tiré de la liste "CousinsGenWeb79" le vendredi 23 nov
2005