L'Aveu

Mot du vieux français

Le droit de l'ancien régime, "les coutumes", était variable suivant les provinces.

En général, l'aveu (ou dénombrement), se tenait au minimum au moment de changement du suzerain ou celui du vassal; le plus souvent après décès [ou acquet] de l'un ou de l'autre. On trouve très souvent un délai de 40 jours imposé pour effectuer le dénombrement (qui permet au nouveau suzerain de faire le point sur l'ensemble des tenants de ses terres et de recevoir foi et hommage - et ultérieurement rendre lui même aveu à son propre suzerain) , ou l'aveu (dans lequel le vassal se reconnait tenir ses terres du suzerain et reconnait lui devoir service armé, devoirs divers [certains sont anecdotiques] ou impôts suivant les cas).

Le droit des fief est à la fois simple dans son principe et complexe dans ses détails. Tout est régi sur un principe de fidélité absolu entre le suzerain et le vassal.

En principe, la terre appartient toujours au suzerain et le vassal n'en est que détenteur à titre viager.

La transmission à l'aîné des héritiers est devenu au fil des âges presque systématique mais non obligatoire...

De nombreux ouvrages détaillent les cas particuliers.

Le défaut d'aveu amenait à la saisie des terres au profit du suzerain.



        Jean-Claude : texte tiré d'un échange de mail sur les listes yahoo le 9 Juillet 2005
 
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