Qui es-tu petit arbre,
Frêle arbrisseau qui plie au gré du vent ?
Au fils des années et des siècles,
Tu as grandis, ta ramure c'est étoffée,
Mais seul, isolé, tu n'es rien !
Tes fruits sont peu nombreux, stériles ou maladifs.
Mais petit à petit, les autres arbres qui étaient loin de
toi,
Grandissent aussi.
Et là ! miracle ! vos branches se rejoignent,
Donnant ainsi un nouveau souffle,
Une nouvelle vigueur aux ramures.
Les feuilles se multiplient,
Deviennent fortes et belles.
Tout ce mélange d'essences d'arbres différentes,
Donne une saveur exquise et suave aux fruits.
Ce qui n'était au départ qu'un maigre bosquet,
Est devenu une belle et grande forêt,
Plus forte devant les assauts des forces de la nature.
Elle forme un ensemble robuste, solidaire,
Sur lequel chacun peut s'appuyer.
La connaissance passe de branches en branches,
Aussi éloignées puissent elles être l'une de
l'autre,
Par "cousinage" !
Ainsi, comme l'arbre,
L'humanité est en croissance,
Ses races sans cesse s'entremêlent,
Formant ainsi une vaste forêt
Aux multiples facettes, mais toujours indivisible
Et solidaire.
Beaucoup d'entre nous ont perdu ces notions,
Avec les guerres, les conflits familiaux, l'individualisme.
La généalogie, nous rappelle tout cela,
Que nous sommes tous "cousins" au delà des frontières,
Des races, des langues.
Quelles émotions et sensations de bonheur,
L'exaltation provoque en nous la découverte
D'un ancêtre commun auquel on ne s'attendait pas ! ! !
Ainsi va tout généalogiste, à la découverte
de la forêt de ses ancêtres,
Et qui découvre au détour d'un chemin,
Une nouvelle branche porteuse de nombreux "cousins".
On comprend mieux le sens de "l'arbre généalogique".
Joëlle
Poëme
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