Avessac Mairie
5, place de l'église
44460 AVESSAC tél. 02
99 91 00 87 Fax 02
99 91 03 51
La commune d'Avessac
(Avezeg) fait partie du
canton de
Saint-Nicolas-de-Redon. Avessac dépend de l'arrondissement de
Châteaubriant, du département de Loire-Atlantique.
AVESSAC, village et com.
du dép. de la Loire-Inférieure (Bretagne), canton de
Saint-Nicolas-de-Redon, arr. et à 7 l 1/2 de Savenai. Succ. Pop.
2, 150h. Par Redon (Ile-et-Vilaine)
Avessac; à 12 1. 1/2 au
N.O. (N.N.O.), de Nantes, son évêché; à 12
1. 1/3 de Rennes, et à 1 l. 1/2 de Redon, sa
subdélégation. Cette paroisse, dont la cure est à
l'Ordinaire, ressortit au présidial de Nantes, et compte, y
compris ceux de Saint-Nicolas, sa trêve, située à
l'entrée de la chaussée de Redon, 3000 communiants. Cette
trêve est un prieuré de l'Abbaye
de Saint-Sauveur de
Redon. Gautier, abbé de ce monastère, obtint, en 1108
d'Alain
Fergent, duc de Bretagne, qui faisait bâtir alors le
château de Blain, que les habitants d'Avessac fussent exempts des
corvées et des contributions que ce prince exigeait des
paroisses voisines pour la construction de ce château. (V.
Blain).
Ce territoire renferme les chapellenies
du Bois et de la
Coumais, présentées par le seigneur du Port
d'Or(du Pordo),
haute-justice à
M. le duc de Lorges, qui possède encore la maison noble de la
Châtaigneraie. Penhouet, haute-justice, et Benihel,
haute-justice, à M. Maudet du Penhouet, Château-Chevreux
à.......... Avessac, à quelques vallons
près, est
un pays assez plat et fort étendu, dont la majeure partie est en
landes. On y voit quelques terres en labour, beaucoup de prairies sur
les bords de la Vilaine, et des bois dont le plus grand est celui du
Port-d'Or (Pordo), d'environ
1 1. de circonfércnce. (V. le mot Brains)
AVESSAC(Aviziacum) commune
formée de l'anc. par. de ce nom, moins Saint-Nicolas de Redon,
sa trêve, aujourd'hui succursale. - On donne pour
étymologic Ar vézec,
les
pâturages; vézec viendrait du radical mès, et en
composition vès,
campagne. Cette étymologie servirait à prouver que,
suivant la
marche de la civilisation, les Celtes ont été pasteurs
avant d'être agriculteurs. (V. pour le cadastre le
Supplément .) - En 1700, existait le prieuré d'Estival,
qui était de filles. - Au-dessus du bourg est une lande
tres-élevée, d'où la vue plonge dans les
départements d'Ile-et-Vilaine, Loire-Inférieure et
Morbihan, domine toute la ville de Redon, et suit au loin le cours de
la Vilaine. - Géologie : phyilades de couleurs variées,
alternant avec le grès quartzeux blanchâtre passant au
quartzite. - Archéol. : Dom Morice, Preuves, t. 1, col. 270. -
On parle le français.
- En 869, lorsque les Normands ravagèrent la Bretagne, le roi
Salomon avait formé un camp à Avessac, d'où il
pouvait facilement, et selon le besoin, se porter sur la Loire ou sur
la
Vilaine. Le texte du Cartulaire de Redon
porte : In pago namnctico, in plebe
Clavisac.
Les historiens, qui se sont successivement copiés, ont, en
partant de ce texte, placé Clavisac
près Nantes, où il n'existe pas. Ils n'ont pas vu que les
mots in pago expriment
généralement, dans les vieilles chartes, non pas un
territoire, mais un comté ou un diocèse. Dom Morice a
reconnu l'erreur, et a vu dans le nom de Clavisac ce qu'il
est réellement, c'est-à-dire Avessac, près Redon,
en
latin Aviziacum.
Avessac semble avoir été possédé, ainsi que
le territoire avoisinant, par des seigneurs puissants, auxquels le
Cartulaire de Redon donne le titre de principes
plebis Avizac. L'un d'eux, Hoiascoët, concéda aux
moines de Saint-Sauveur une ferme qui donna naissance au
prieuré, et par suite à Saint-Nicolas. Du reste, ce fait
paraîtra plus positif quand on remarquera que l'abbé
Travers a donné le dessin d'un demi-sol d'argent ayant pour
exergue Avizianco vico. (V.
aussi Leblanc, Monnaies de France.)
Toutefois, ne se pourrait-il pas que cette pièce eût
été frappée an camp de Salomon, et fût en
quelque sorte une pièce obsidionale?
L'existence du camp est
certaine : on voit en effet, à Avessac, un espace appelé
encore le Camp, formant un
carré long entouré de fossés, à l'exception
de deux endroits où étaient les portes. Dans le
voisinage, on a trouvé des fragments de diverses armes.
La commune d'Avessac, renferme aussi plusieurs monuments druidiques;
l'un entre autres, près la vieille chapelle en ruine, dite de la
Madelaine : c'est un tumulus.
A. M. et Ab. P.
- Le seigneur de Derval et de Rougé possédait de grands
fiefs en
Avessac : il les vendit, et ils passèrent plus tard à
Anne de
Montmorency, qui devint connétable de France; enfin à la
duchesse de Lorges, qui possédait la Châtaigneraie. Le
château, restauré sous Louis XIV, n'offre plus que des
ruines.
Les seigneurs de la Châtaigneraie étaient ardents
protestants, et l'on dit que les souterrains ont souvent servi d'asyle
aux partisans de ce culte, lors des persécutions.
Il y a dans la
cour du presbytère un sarcophage qui est du IXe siècle,
et
qui a été extrait du cimetière
Ab P
- Le Pordo
appartenait, vers la fin du XVe siècle, aux seigneurs de
Téhillac, ainsi qu'un autre manoir du même nom, dans la
paroisse de Blain.
M. Maudet de Penhouet, célèbre antiquaire,
mort à Rennes en avril 1839, était né au manoir de
Penbouet, en 1764
Biz
Chapellenie (nom féminin)
: titre, charge, bénéfice d'un chapelain (prêtre
desservant une chapelle). (haut de page)