Le
calvaire ne sera
jamais totalement détruit. En 1721, M. Olivier
écrivait : "On voit encore aujourd’hui le mont et les
fossés presque
en entier". Les tentatives pour le rétablir se
succédèrent.
En 1747, mission à Pontchâteau par les pères Mulot
et Audubon. Ce
dernier reste pour la construction du calvaire. Nouvelles
difficultés.
Bénédiction sans solennité.
En 1783, nouvelle mission, nouvelle restauration, mais en 1793, les
"patriotes" essayèrent d’incendier la chapelle et le calvaire,
après
les avoir saccagés.
En 1821, l’Abbé Gouray, curé de Pontchâteau,
reprend les travaux. Bénédiction solennelle du calvaire.
En 1865, Mgr Jacquemet, évêque de Nantes, installe les
pères et frères
montfortains sur l’ensemble du site, que l’on appelle désormais
le
Calvaire et leur demande de réaliser le chemin de croix et les
mystères du rosaire. Les pères montfortains deviennent
les gardiens
du Calvaire.
Au 20e siècle, avant la 1ère Guerre mondiale, grâce
au père
Barré, construction de : Scala Sancta, grotte d’Adam,
groupes du
chemin de croix, grottes de Bethléem et de l’Agonie, Nazareth,
Visitation, Ascension.
Entre les deux guerres mondiales, avec le père Henri Daniel,
construction de : le
Temple, le Cénacle, la nouvelle
Visitation, la
petite chapelle du Calvaire, les fresques.
Aujourd’hui, le Calvaire se présente comme un espace de 14
hectares où sont disséminés trente monuments
évoquant la Palestine au temps de Jésus et où sont
implanté la maison des pères et des frères
montfortains et celle des sœurs de la Sagesse. Les uns et les autres,
avec des chrétiens bénévoles dits associés,
assurent l’accueil et l’animation spirituelle mais aussi l’entretien
d’un espace qui est le plus vaste du diocèse de Nantes pour des
rassemblements religieux de toutes sortes. En 1948, pour les
fêtes de la canonisation de Montfort sous la présidence du
cardinal Roncalli (futur pape Jean XXIII), il a pu accueillir 200 000
personnes. |
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