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La Croix
 pour le Père de Montfort
 et pour nous

La croix dans la vie de  Montfort

On peut dire que tout au long de sa vie Montfort a réellement porté sa croix. Voici ce qu’il écrit à sa sœur Guyonne-Jeanne en 1713 :

 « Si vous saviez mes croix et mes humiliations par le menu, je doute que vous désireriez si ardemment me voir ; car je ne suis jamais dans aucun pays que je ne donne un lambeau de ma croix à porter à mes meilleurs amis, souvent malgré moi et malgré eux.  Etc…  »(L.26) Cette lettre, comme celles qui suivront, porte en exergue « Vive Jésus, vive  sa Croix ». Il invite aussi sa sœur à prier pour « obtenir de Jésus crucifié la force de porter les plus rudes croix et les plus pesantes comme des pailles, de résister avec un front d’airain aux  puissances infernales. » (L.24)

  Le P. de Montfort portait sur lui un  crucifix et une image de la Très Sainte Vierge en  relief.
 «Durant ses missions, Montfort distribuait de  petites croix d’étoffe aux participants. Mais, l’un des sommets de la mission était la bénédiction d’un calvaire. Sur un lieu généralement élevé, une grande croix devait  rappeler à tous l’engagement de Dieu à sauver l’homme et celui du baptisé à porter chaque jour sa croix à la suite de son Maître. »
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La doctrine de Montfort sur la Croix - La Croix pour les chrétiens du XVIIIème

Il s’agit d’abord de la Croix du Christ et par extension, des difficultés quotidiennes. La Croix du Christ est l’objet d’une grande ferveur: elle s’identifie à Jésus Crucifié, mort pour nous. Elle est largement utilisée par les prédicateurs pour inciter à se convertir. Toute mission se termine en plantant une croix.
Quant aux difficultés quotidiennes, elles sont présentées comme autant d’occasions de s’identifier au Christ, et comme l’unique chemin pour entrer dans la vie éternelle de l’au-delà.

La Croix pour les chrétiens aujourd’hui, après le Concile Vatican II

La Croix, torture infligée au Christ, concerne aussi ceux qui, comme lui, subissent la persécution pour la justice. La Croix n’est jamais présentée sans la Résurrection. Elle reste le témoignage "fou" de l’amour de Dieu pour l’humanité. Mais la souffrance est d’abord un mal qu’il faut combattre. La volonté de bâtir dès ici-bas le Royaume de Dieu, la foi en une vie éternelle déjà commencée, sont les  "moteurs" de la conversion.

Tiré du site : Disciples du Christ, Dans l'esprit de Montfort, Les Frères de Saint  Gabriel

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